Dans le cadre du processus de discussions mis en place en mai dernier pour améliorer le dialogue social de branche, les partenaires sociaux se sont réunis le 1er juillet pour entendre les propositions des employeurs. Ce processus avait surtout pour objectif de permettre tant aux employeurs qu’aux fédérations syndicales, de sortir dignement du conflit social qui dure depuis plus de 6 mois dans les industries électrique et gazière.
Pour la FCE-CFDT, cette réunion s’est passée sans surprise. Des avancées apparaissent en matière de fonctionnement de la branche. De grandes mesures principales :
– la création de réunions de concertation et de coordination par thème en amont des négociations afin de confronter les différentes analyses ;
– la mise en place d’un calendrier des négociations avec les sujets à traiter.
Ces mesures devraient être arrêtées dans un accord. Ainsi, d’ores et déjà, deux groupes de concertation et coordination ont été organisés. L’un portera début septembre sur les mesures salariales 2010, l’autre mi-octobre sur la rémunération élargie.
Pour le reste, les propositions ne sont pas satisfaisantes. En effet, les employeurs n’ont pris aucun engagement sur la question des rémunérations qui a été à l’origine du conflit social. La FCE-CFDT ne décèle toujours pas chez eux une réelle ambition sociale pour les salariés de la branche. Le refus de mettre sur la table des négociations la question de la mobilité au sein de la branche en est l’illustration. Les salariés, quant à eux, aspirent à plus de cohésion sociale en matière de rémunération et de droits sociaux. C’est aussi l’objectif de la FCE-CFDT.